LA FACULTÉ

Création
Théâtre
LA FACULTÉ
HONORÉ · VIGNER

Présentation

"Plus qu’une commande, La Faculté est née du désir de Christophe de participer à un projet que j'ai nommé "L'Académie", une expérience menée avec de jeunes comédiens qui, dès son origine, s'organisait autour d'un travail en trois étapes. Trois écritures en contrepoint: l'alexandrin, le procès verbal, l'écriture dramatique contemporaine. D'abord un apprentissage du théâtre baroque et classique avec La Place royale de Pierre Corneille, puis une plongée dans un théâtre qui se situe entre le documentaire et la fiction avec Guantanamo de Frank Smith, et enfin la rencontre d’une pièce écrite spécialement pour les acteurs de l’Académie."
ÉRIC VIGNER

LA FACULTÉ de CHRISTOPHE HONORÉ est donc une pièce que l'écrivain, cinéaste et metteur en scène breton - artiste associé au CDDB depuis 2009 - écrit pour ERIC VIGNER durant l'été 2010.

Par sa forme d'écriture scénarisée entre théâtre et cinéma - procédant par montage et ellipses - cette pièce, qui situe son action sur un campus universitaire, rend compte de la société contemporaine française à travers le portrait de sa jeunesse. Sur ce campus, un meurtre est commis qui ressemble à un crime racial, mais qui s'avère être un crime homophobe.

CHRISTOPHE HONORÉ aborde la question de l'homosexualité en confrontant la loi commune et la loi familiale. Il écrit une tragédie contemporaine qui traverse tous les thèmes tragiques que le théâtre a développés depuis ses origines : le meurtre sacrificiel, le bannissement, les conflits familiaux, les fratries en crise, l'impossibilité de l'amour, le destin, le secret, l'interdit et son corollaire, la transgression...

LA FACULTÉ s'inscrit dans l'œuvre plurielle de CHRISTOPHE HONORÉ qui choisit de s'exprimer à travers différents medias artistiques - le livre, le film et le théâtre. 

Extrait du parcours

La Faculté est le troisième volet d'une trilogie autour de la jeunesse et de la liberté imaginée pour les jeunes acteurs de l'Académie qui cherchent, au corps à corps avec la diversité des langues auxquelles ils se confrontent, la matière d’un théâtre de Babel. La question sera toujours de savoir comment le rapprochement des différences - humaines, linguistiques, artistiques, historiques, sociales - en un lieu et un temps donné, peut créer des espaces où le sens et l’imagination circulent de façon inattendue.

Après La Place royale de Corneille et Guantanamo de Smith, Éric Vigner met en scène La Faculté spécialement écrite pour l'Académie par le cinéaste et écrivain Christophe Honoré. Pour la création au Festival d’Avignon en juillet 2012, Vigner choisit un lieu inédit, la cour du lycée Mistral.

L’action se situe sur le campus d’une université française. Un soir, un crime a lieu. Un étudiant est assassiné. S’agit-il d’un crime raciste, d’un règlement de comptes, d’un crime homophobe... ? La Faculté pose la question de l’identité sexuelle, de l'altérité, de la différence qui effraie au point de faire commettre l'irréparable.

"Le parti pris de VIGNER prolonge la façon dont HONORÉ lance ses mots au large des rives du réalisme et les laisse dériver. Rien de naturaliste. Ni dans le jeu, ni dans les costumes à commencer par ceux des jeunes garçons qui semblent sortis d'une photo de BERNARD FAUCON. Et nullement dans le décor : une plage de sable fin qui envahit les rues de la cité et rend lunaires ses arbres, ses réverbères. Le tout plongeant la pièce dans une ouate d'onirisme. En plein accord."
Jean-Pierre Thibaudat, Rue 89

C’est une tragédie contemporaine qui retravaille les thèmes de la tragédie antique : le meurtre sacrificiel, le bannissement, les conflits familiaux, les fratries en crise, l’impossibilité de l’amour, le destin, le secret, l’interdit, la transgression... une sorte de cri de la jeunesse qui explose silencieusement dans une atmosphère très particulière de nuit et de neige, étrangement sombre et lumineuse à la fois.

"L’élan amoureux qui agite les jeunes personnages de LA FACULTÉ pourrait être considéré comme romantique, hugolien, puisque cet élan va les mener à la mort. Au fond, on parle toujours de la même chose.."
ÉRIC VIGNER

"Ahmed : Il voulait me déshabiller entièrement et je voulais qu’il ferme les volets, mais il me disait non, à cause de la neige qu’il voulait voir tomber dans la nuit. Et il a ouvert la fenêtre pour que ma peau prenne la couleur du froid, un rose froid, il a dit : un magenta. (…) J’étais nu et je parlais à la neige, à propos de toute autre chose, je parlais des cavaliers. Je  rigolais, je criais des trucs à la neige d’une manière très dégagée. Je m’étais défoncé en arrivant chez lui. Les cavaliers, la neige comme une armée permanente, ils tournent, une boucle..." [1]

"Ahmed est bizarrement sans famille, sans attache visible. C’est ce que provoque le désir d’Ahmed, c’est sa force d’avenir, son côté visionnaire aussi, Ahmed "voit", il est une sorte de RIMBAUD voyant, qui aime les paradis artificiels. Les cavaliers arrivent comme une (pré)vision de sa propre mort. Ahmed sait qu’il va mourir. Je pense à CLAUDE SIMON, à la marche des cavaliers dans la neige dans LES GÉORGIQUES. Ahmed a des certitudes de poète, il colore la neige. C’est un peintre, un inventeur d’images et de couleurs, qui comme RIMBAUD dans sa réflexion sur la création poétique veut "être voyant, se faire voyant. Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences." [2]
Sabine Quiriconi

"CLAUDE SIMON présente l’hiver comme un principe actif à plusieurs niveaux : niveau phénoménologique, niveau imaginaire, et niveau esthétique. Le froid démesuré de l’hiver : celui-ci transporte le paysage dans un monde surnaturel, et métamorphose les animaux et les hommes qui s’y trouvent en créatures fabuleuses, lui-même devenant "une sorte de force sauvage". Plongeant les hommes dans les époques primitives, il revêt même la forme "d’un loup, d’un chien enragé, fou"." [3]
Katerine Gosselin, Acta-Fabula

"Harouna: On fait quoi, alors ?
Kevin: On abandonne le chien ? Vous êtes sans cœur.
Yoann: Allez mignon, faut pas rester dans nos pattes, là… Dégage.
Ahmed n’a pas la force de se relever. Yoann lui envoie un coup de casque dans la tête. Ahmed s’effondre. Yoann s’acharne, un deuxième, un troisième coup.
Yoann: Et tu touches pas à mon frère, c’est compris. Tu lui files pas tes merdes, tu lui renifles pas le cul !" [1]

"Il fait nuit sur le terrain de foot désert qui borde la rocade. Au loin, on aperçoit la barre d’immeubles des "Iris". La neige est partout. Trois silhouettes au milieu du blanc, ils sont penchés vers quelque chose qui remue une dernière fois à leurs pieds. Ils sont penchés vers Ahmed. Ils viennent de le tuer à coups de casque de moto. Ils finissent de l’enterrer sous la neige. Il est temps pour eux de rentrer au chaud. Dans l’appartement où les attendent une mère tranquille et un frère soupçonneux, ils pourront se laver les mains et se mettre à table.  J’ai toujours eu un goût pour ça, pour les familles toxiques. Je trouve toujours passionnant de décrire ce qui fait sensualité dans une famille—parce que je crois que la famille est le lieu de la sensualité — et également de tenter de rendre compte de la toxicité qui y règne." 
Christophe Honoré

"Jeremy : Tu fais partie de moi et tu es mort sous les coups de mes frères… Est-ce ça qui c’est passé ? Ils t’ont battu à mort ? Oui, c’est ça. J’ai compris que c’était ça. Ils t’ont battu à mort et ils t’ont oublié. Ils pourraient passer près de ton cadavre, ils ne te reconnaîtraient pas, ni toi, ni ce qu’ils ont fait. Et ils pourraient me tuer moi aussi, parce que pour eux, je ne suis rien d’autre que toi. Je suis la pédale, je suis la fifille, je suis l’enculé… C’est bien ça, dis-moi ? Ils ne t’ont pas frappé parce que tu étais arabe. Ils en ont rien à foutre que tu sois arabe. Tu existerais à leurs yeux si tu étais arabe. Ils t’ont tué parce que nous sommes des trucs qui s’oublient à peine on a cessé de les regarder. Des trucs qui s’oublient à peine on a cessé d’en parler. Ca ne leur coûte rien de nous tuer. (…) J’ai froid. J’ai vraiment froid." [1]

"À travers l’assassinat d’Ahmed, c’est au fond Jérémy qui est visé par sa propre famille, qui est une famille hautement nocive, proprement cannibale. À quel moment on en vient à trahir les siens pour être honnête ou, à l’inverse, on choisit de préserver ses proches? Dans les faits divers, on voit souvent de quelle façon les gens protègent les leurs. Comme si on était prêt à porter un cadavre. J’aimais cette idée que celui qui ne veut pas porter le cadavre soit celui qui, culturellement, s’est affranchi de sa famille. Qu’il soit déjà une sorte de paria au cœur de cette famille parce qu’il a accédé à une forme de culture, de scolarité dont le reste de sa famille est privée."
CHRISTOPHE HONORÉ

"La pièce se focalise sur la transmission de la tragédie de nos jours, apportant curieusement des références à la Grèce Antique avec des crimes terrifiants et l’homosexualité abondante. La pièce ne semble pas viser à une parodie, au contraire, elle tente de faire renaître le style de l’époque en l’appliquant aux conventions du théâtre contemporain, en en composant "une nouvelle forme"."
Anastasia Patts, L'Insensé

[1] CHRISTOPHE HONORÉ, LA FACULTÉ, Actes Sud Papiers, 2012
[2] RIMBAUD, La seconde lettre dite  "du voyant" adressée à Paul Demeny, 1871
[3] Katerine Gosselin, Lecture(s) des Géorgiques de Claude Simon, Essais critiques, publié sur Acta-Fabula le 22 avril 2009, à propos de Les Géorgiques : une forme, un monde par Jean-Yves Laurichesse

 

© Photographies : Alain Fonteray, Jean-Louis Fernandez
Textes assemblés par Jutta Johanna Weiss
© CDDB-Théâtre de Lorient

Générique & production

Œuvre originale

Titre de l'œuvre originale: 
La Faculté
Auteur de l'œuvre originale: 
Langue de l'œuvre originale : 
Français
Genre de l'œuvre originale: 
Éditeur de l'œuvre originale: 
Année de dépôt légal ou de création originale: 
2012

Pièce écrite par CHRISTOPHE HONORÉ pour ÉRIC VIGNER et les acteurs de l'Académie.

Générique

Langue du spectacle: 
Français
Nombre d'interprètes: 
9
Mise en scène, décor & costumes: 
Lumière: 
Son: 
Maquillage & coiffure: 
Assistant(e) à la mise en scène: 
Assistant(e) au décor: 
Reportage photographique: 
Dramaturgie: 
Assistante aux costumes:

Création production

Calendrier

Répétitions & création

Répétitions au CDDB · Le Théâtre de Lorient 28 Mai 2012 - 29 Juin 2012
Répétitions à Avignon · Cour du Lycée Mistral 04 Juil 2012 - 12 Juil 2012
Création au Festival d’Avignon · Cour du Lycée Mistral 13 Juil 2012 - 22 Juil 2012
Répétitions au CDDB · Le Théâtre de Lorient 17 Sep 2012 - 08 Oct 2012
Re-création au CDDB · Le Théâtre de Lorient 09 Oct 2012 - 19 Oct 2012

En tournée

TNT · Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées 24 Oct 2012 - 26 Oct 2012
La Comédie de Clermont-Ferrand · Scène nationale 22 Jan 2013 - 23 Jan 2013
La Comédie de Reims · Centre Dramatique National 14 Mai 2013 - 17 Mai 2013
Centre Dramatique National Orléans/Loiret/Centre 22 Mai 2013 - 23 Mai 2013

Rendez-vous

04 Mar 2012 - 05 Mar 2012
L'Académie au Musée de la Danse · Boris Charmatz
Boris Charmatz travaille avec l'Académie
Au Garage

Rencontre avec Boris Charmatz dans son lieu de création à Rennes.

Improvisations et langage corporel à partir des thèmes de LA FACULTÉ, le crime, l'érotisme, le deal, l'amour, le déchaînement,...

04 Juin 2012 - 08 Juin 2012
Bi-portrait · MICKAËL PHELIPPEAU
Le Chorégraphe travaille avec l'Académie
CDDB

De l'exercice d'échauffement au langage symbolique du corps dans l'espace.

Transmission de ses pratiques physiques et collaboration autour du projet photographique bi-portrait.

11 Juil 2012
Le RenDez-Vous par Laurent Goumarre
France Culture au Musée Calvet

Avec André Markowicz, Éric Vigner et les acteurs de l'Académie.

17 Juil 2012 - 20 Juil 2012
Rencontres avec les CEMEA
Lycéens en Avignon

Deux rencontres ont été organisées par les CEMEA (lycéens en Avignon) autour des représentations de LA FACULTÉ lors du Festival d'Avignon 2012:

- rencontre avec les CEMEA Bretagne le 17 juillet 2012, en présence des comédiens LAHCEN ELMAZOUZI et ISAÏE SULTAN, suivie d'une visite du décor du spectacle en présence du metteur en scène ÉRIC VIGNER et du directeur technique OLIVIER PÉDRON

- rencontre avec les CEMEA Nord-Pas-De-Calais le 20 juillet 2012, en présence du metteur en scène ÉRIC VIGNER et de la comédienne JUTTA JOHANNA WEISS

19 Juil 2012
Dialogue avec le public
Ecole d'art · Avignon

ÉRIC VIGNER et l'équipe artistique de LA FACULTÉ dialoguent avec les spectateurs à l'Ecole d'Art d'Avignon (rencontre modérée par un représentant des CEMEA).

21 Juil 2012
Lecture de "VIENS" de CHRISTOPHE HONORÉ et KÉTHÉVANE DAVRICHEWY
Dirigée par Tommy Milliot
Maison Jean Vilar · Festival d'Avignon

À l'invitation de la maison Jean Vilar, les acteurs de l'Académie lisent ce texte pour la jeunesse écrit par Christophe Honoré, auteur présent au Festival d'Avignon 2012 avec LA FACULTÉ, NOUVEAU ROMAN et UN JEUNE SE TUE.

11 Oct 2012 - 22 Oct 2012
MA CLASSE AU THÉÂTRE
lycée Jean Macé · lycée Colbert · Lycée Victor Hugo

Accompagné par le Théâtre de Lorient, un enseignant construit un projet pédagogique associant 3 spectacles et une base de deux heures d'intervention d'un professionnel (comédien, metteur en scène...) par spectacle. Ces interventions permettent aux élèves d’approfondir leur approche du théâtre, leur parcours de spectateur et de découvrir différentes manières de travailler.

Ateliers de pratique théâtrale pour 3 classes de lycéens autour de la création la faculté animés par les jeunes artistes du CDDB.

 

15 Oct 2012 - 18 Oct 2012
LES RENCONTRES DE L'ACADÉMIE
lycéens · étudiants · tout public

Plusieurs échanges entre l'Académie et les publics ont été organisées :

- Avec les élèves des lycées Jean Macé (Lanester), Saint Joseph (Lorient) et Dupuy de Lôme (Lorient)

- Avec les Les étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art de Bretagne - site de Lorient.

- Avec le tout public, à l'issue d'une représentation de la Faculté.

Communication

Création

Festival d'Avignon

CDDB - Théâtre de Lorient

Le Théâtre de Lorient
Le Théâtre de Lorient
M/M (Paris) · Le Théâtre de Lorient
Le Théâtre de Lorient

En tournée

La Comédie de Reims · CDN
Centre Dramatique National Orléans / Loiret / Centre
La Comédie de Clermont-Ferrand
Antoine+Manuel

Presse

"On se croirait alors dans un film d'ados flamboyant de Nicholas Ray (La fureur de vivre) ou de Coppola (Outsiders)."
Les Échos
"Le parti pris de Vigner prolonge la façon dont Honoré lance ses mots au large des rives du réalisme et les laisse dériver. Rien de naturaliste."
Blog Jean-Pierre Thibaudat
"La faculté incarne quelque chose de fondateur du théâtre, un poème sur la faculté d’aimer et de désirer."
Blog Mari-Mai Corbel
"Une jonction expérimentale en recherche d’une forme d’expression."
Blog Anastasia Patts
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Laure Adler
France Culture

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Matière artistique

Texte

Éric Vigner
Christophe Honoré

Nouveau Romantique

Ils ont en partage un territoire sentimental et géographique, la Bretagne, et en commun le désir de confronter la question de l'écriture et de sa forme sur la scène du littéraire. Venant du cinéma et de la littérature pour l'un, des arts plastiques et du théâtre pour l'autre, ils font tous deux une rencontre...

Texte
Note d’intention & entretien

Nouveau Romantique

Éric Vigner et Christophe Honoré partagent des origines communes, un intérêt certain pour le drame romantique et un amour immodéré pour Marguerite Duras. Désormais artiste associé au CDDB–Théâtre de Lorient, CDN , Christophe Honoré présente son Nouveau Roman et écrit La Faculté, une pièce mise en scène par Éric Vigner avec les comédiens de l’Académie....

Note d’intention & entretien

Les murs porteurs

Figure cardinale du CDDB depuis presque quinze ans, JUTTA JOHANNA WEISS, comédienne polyglotte au destin géographique, parle du théâtre comme d’une maison. Pour se présenter, elle a choisi de nous convier dans celle de son ami photographe FRANK HORVAT, et d’y transporter les piliers du...

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Dramaturgie

Notes sur La Place Royale, La Faculté, Guantanamo · Jean-Claude Monod, philosophe

Trois noms de "lieux" : Guantanamo, la place royale, la faculté. Du nom propre au nom commun, mais toujours des espaces, où ont lieu soit des croisements, soit des confrontations face à face (Guantanamo). Sans doute valable pour beaucoup de pièces de théâtre, mais là, on part d’...