Le Télégramme · 8 mai 2006 · PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA

Le Télégramme · 8 mai 2006 · PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA
Avant-première à Lorient
Presse régionale
Avant-papier
08 Mai 2006
Le Télégramme
Langue: Français
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Le Télégramme

8 mai 2006

Prélude au festival d'Avignon : le CDDB rend hommage à Marguerite Duras

Attention événement ! Du 9 au 19 mai, le CDDB présente une adaptation de deux textes de Marguerite Duras, réunis en un seul spectacle, Pluie d'été à Hiroshima. Créé pour le Festival d'Avignon, le 11 juillet prochain, il est dévoilé cette semaine en avant-première sur la scène du Grand théâtre de Lorient.

Depuis septembre, à Lorient, à Paris, l'équipe technique et artistique du CDDB prépare une adaptation par ÉRIC VIGNER et sa soeur Bénédicte, de deux textes de Marguerite Duras.
Pluie d'été à Hiroshima, jouée du 11 au 24 au Festival d'Avignon, sera pour la deuxième fois l'occasion de voir les noms de VIGNER et du CDDB figurer sur un programme prestigieux, mettant Lorient en vedette.

Surprise attendue

C'est au Grand théâtre, dans un dispositif scénique très particulier, que se jouera la pièce en avant-première. Un dispositif qu'on ne peut dévoiler, mais qui réduira la jauge, d'où la nécessité de réserver au plus vite.
Pluie d'été à Hiroshima est une pièce qu'on ne trouvera dans aucune bibliothèque consacrée à Duras. D'un côté il y a La pluie d'été, l'histoire d'Ernesto et d'une phrase aussi emblématique qu'énigmatique, "Je ne veux pas retourner à l'école parce qu'à l'école on m'apprend des choses que je sais pas".

Rencontre(s)

De l'autre côté, Hiroshima mon amour, mis en images par Alain Resnais, est l'histoire d'une brève rencontre entre une Française et un Japonais, une histoire d'amour absolue sur les lieux de l'horreur absolue.

Entre les deux textes, de vrais ou de faux liens, mais qui suffiront à souder éric et Bénédicte autour de ce dyptique imaginaire. Pluie d'été à Hiroshima est le fruit de leur histoire d'amour avec les mots de Marguerite et de leur rencontre passionnelle avec l'être qu'elle était.

Sur scène, c'est un duo inattendu qui va se jouer, avec Jutta Johanna Weiss, artiste associée au CDDB depuis 1998, dont les costumes ont été créés par la styliste Véronique Leroy. D'origine autrichienne, blonde et fine, elle donnera la réplique à Atsuro Watabe, acteur japonais qui apprendra son rôle sans connaître le français... Enfin, l'esthétique de la création revient à M/M, le très controversé cabinet de design et de création graphique qui a connu la communication du CDDB et réalise leurs visuels et affiches.