Version Fémina · 21 janvier 2007 · JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE

Version Fémina · 21 janvier 2007 · JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE
Une mise en scène très personnelle, chorégraphiée et bourrée de clins d'oeil.
Presse nationale
Critique
21 Jan 2007
Version Fémina
Langue: Français
Tous droits réservés

Version  Fémina

21 janvier 2007 · VB

Catherine Jacob au second degré

L'histoire? Une mère castratrice et un fils célibataire, forcément indigne, se retrouvent autour de l'urne funéraire de la grand-mère, d'un réfrigérateur et de l'ancienne copine du lycée. Les comédiens Monstrueuse et aimante, drôlement imperturbable malgré l'hystérie ambiante, Catherine Jacob, rare au théâtre, est formidable d'ambiguïté et de second degré dans cette farce noire. Et un vrai coup de coeur pour Micha Lescot, longue silhouette dégingandée, un acteur singulier et talentueux à suivre de très près. On a aimé La mise en scène très personnelle, chorégraphiée et bourrée de clins d'oeil d'Éric Vigner, qui appuie le texte dans sa folie singulière et son humour absurde. Pour qui ? Trentenaires et quadras branchés. La réplique "C'est si difficile d'être soi. Surtout quand votre mère fait tout ce qu'il faut pour vous empêcher de l'être et qu'elle ne vous a élevé que pour une seule chose, être un fils."